
Le Cadre, c’est comme une partition de musique
Il est le garant d’un processus CLAIR et SÉCURISANT.
Clair et sécurisant
La médiation repose sur quelques fondements essentielles :
- Un processus volontaire : La médiation ne peut être imposée. Toutes les parties doivent accepter en âme et conscience d’entrer dans un processus structuré sur lequel elles gardent la main en termes de décisions, d’accord et de rythme.
- Un déroulement structuré : La médiation suit des étapes clairement posées et expliquées dès le départ, afin de cheminer de façon progressive et constructive vers plus de compréhension et des accords.
- Un cadre de confiance : Dès la première rencontre, nous convenons ensemble de règles de communication simples et essentielles pour le bon fonctionnement du processus. Ce cadre de confiance est là pour garantir à chacun le droit de s’exprimer sans crainte ni jugement; il repose sur :
- Le respect mutuel
- L’écoute
- La non-agression
- Le droit à la parole, au silence, aux émotions
- Confidentialité absolue : Tout ce qui est dit en séance reste en séance. Tous les éléments apportés lors des échanges ne peuvent en aucun cas être utilisés à l’extérieur du processus ! Cet engagement est formalisé par un protocole signé au début de l’accompagnement.
Ces fondements sont les ingrédients clés pour réaccorder les relations, à votre rythme ! En médiation, chacun est accueilli tel qu’il est, pour retrouver un rythme commun et redonner à la famille une tonalité « qui fait du bien ».
Les objectifs de la médiation
- Traverser une période de crise ou de changement, sans que personne ne se sente abandonné ou écrasé.
- Ouvrir un espace où les émotions peuvent circuler librement : tristesse, colère, peur, fatigue, besoin de reconnaissance.
- Favoriser une compréhension mutuelle, même si l’accord n’est pas immédiat.
- Co-construire des solutions réalistes et respectueuses, pensées par vous et pour vous !
- Préserver ou restaurer une relation, un lien vivable, surtout lorsque des enfants ou une famille élargie sont concernés.
- Donner toute sa chance à un accord durable, parce qu’il naît du dialogue plutôt que d’une décision subie.
Parce que même dans les dissonances, une nouvelle harmonie est toujours possible.
Mon rôle et engagement de médiateur :
Je soutiens la communication en tant que facilitateur, j’aide à clarifier, à reformuler, à comprendre ce qui se dit réellement au-delà des tensions.
Je reste un appui temporaire et bienveillant ! Je ne suis pas là pour juger (des faits, des émotions, des écueils), pour conseiller, pour trancher ou pour imposer des solutions, des accords. J’accompagne et je structure le dialogue, en veillant à ce que chacun garde une place, sa place dans le processus. En médiation, on n’évalue pas, on n’analyse pas, on ne juge pas. On accompagne pour trouver vos propres solutions, dans un cadre confidentiel, respectueux et sécurisant.
Je suis le garant du cadre et veille à la sécurité symbolique : liberté de parole, juste distribution du temps, respect des limites, protection de l’intégrité psychique et émotionnelle de chacun. Mais également du cadre temporel et contractuel du cadre.
Je suis un accompagnant dans la construction d’accords. Si vous trouvez ensemble des solutions (organisation de la vie quotidienne, décisions parentales, aspects financiers, gestion d’un héritage ou d’une succession …), je vous aide à les formaliser dans un écrit clair et durable, appelé convention, qui pourra faire l’objet d’une homologation auprès du Tribunal compétent.
Outre cet aspect humain, en tant médiateur je me suis engagée à respecter le Code de Déontologie et le code de bonne conduite de la Médiation, en particulier la neutralité et le secret professionnel tel que déterminé dans la loi du 19 février 2001. Cette obligation du secret professionnel s’étend également aux consultants qui pourraient, à votre demande et dans votre intérêt, intervenir dans le processus.
La convention de médiation : ce que nous écrivons et ce que nous n’écrivons pas
En médiation, aucun rapport n’est rédigé.
C’est une règle essentielle liée à notre devoir de confidentialité et à notre code de déontologie : tout ce qui se dit en séance reste strictement dans l’espace de médiation. Rien n’est transmis à un juge, à un avocat ou à un tiers. La médiation est un espace protégé pour que chacun puisse parler librement et en confiance !
Le médiateur n’a pas pour mission d’analyser, d’évalue ou de rend un avis ! Il n’existe donc aucun document relatant vos échanges, vos émotions, vos désaccords ou vos positions de départ.
Le seul document pouvant être produit est une convention de médiation, qui reprend exclusivement les décisions approuvées mutuellement et les engagements prises ensemble. Cet accord est construit par vous, à votre rythme, et ne contient que ce sur quoi vous êtes tombés d’accord.
S’il reste des éléments non résolus, je peux simplement mentionner les sujets encore ouverts, sans jamais entrer dans les détails (sans expliquer les demandes initiales, les positions de chacun, ni les raisons du désaccord, les arguments).
Un début, mais aussi une fin…
Le processus peut durer aussi longtemps qu’il n’y sera pas mis fin de manière officielle et sa durée dépendra du rythme de progression des parties. À titre informatif, un processus de médiation comporte entre quatre et dix séances, au rythme convenu entre les parties et le médiateur (toutes les semaines, toutes les quinzaines ou tous les mois). La médiation s’achève lorsqu’un nouvel équilibre est trouvé, même fragile, même en construction – mais mieux partagé et assumé. Vous pouvez revenir en médiation lorsqu’un changement de situation apparait et que vous souhaitez, à nouveau, « encadrer » votre recherche de solutions.
Il est important de savoir que le processus de médiation familiale peut notamment être interrompu pour les raisons suivantes : lorsque l’une des parties (ou les deux) le décide(nt), lorsque le médiateur constate que l’une des parties ou les deux ne respectent pas le cadre ou les règles de fonctionnement de médiation, lorsqu’il considère que, pour quelque raison que ce soit, ce processus n’est pas/plus adapté, ou lorsque la procédure contentieuse (déjà introduite en justice) n’a pas été suspendue, lorsque les frais et honoraires afférant à la médiation n’ont pas réglés au plus tard pour la séance suivante.
Les honoraires
Au cours du premier entretien de médiation, je vous informerai et répondrai à vos questions relatives au mode de calcul des honoraires.
Ces derniers seront liés d’une part, au temps consacré pour mener à bien le processus de médiation et d’autre part, au temps consacré à la gestion du dossier « administratif » en dehors des séances et à la rédaction éventuelle d’une convention de médiation (dès lors que vous en faites la demande).
Concernant les séances de médiation :
Les honoraires sont déterminés sur la base d’un tarif de 120,00 euros/heure divisés en parts égales entre les parties (soit 60 euros/heure par partie sauf autre accord), directement payés à l’issue de la séance (en liquide ou par QR code)
Ce montant est divisé en parts égales entre les parties (sauf autre accord qui sera stipulé dans le protocole de médiation).
Chaque partie reste cependant redevable envers le médiateur du paiement de la totalité des honoraires qui lui sont dus (solidarité) en cas de non-paiement par l’une des parties.
Concernant les frais d’ouverture de dossier :
Un montant de 120,00 euros (60,00 euros par partie) est demandé pour les frais liés à l’ouverture du dossier (création d’un dossier, impression des protocoles, attestation de présence, de paiement, etc.) et la mise en place du processus de médiation (échange d’e-mail ou de courriers, appels téléphoniques). Il sera versé pour le jour de la séance d’information préalable au plus tard.
Concernant les actes posés dès lors que vous me donnez le mandat de rédiger une convention à l’issue du processus de médiation :
Les actes posés en dehors des séances de médiation (rédaction de courriers, de courriels, communications téléphoniques… ), ainsi que pour la rédaction d’une convention seront portés au tarif de 120,00 euros/h. Le calcul du temps consacré à cette gestion se fera en fonction du temps réellement presté par le médiateur.
Dès lors que vous émettrez le souhait de mettre par écrit l’accord intervenu dans le cadre de la médiation, vous serez invitées à verser, dès l’entame de l’élaboration du projet de convention, une provision déterminée ensemble.
Le solde final des frais et honoraires (fixé en fonction du temps effectivement presté) sera payable à la clôture de la médiation, au plus tard au jour de la signature de la convention.
En aucun cas, je ne serai tenue de prendre en charge les éventuels honoraires d’un expert intervenu au cours de processus de médiation ou dans le cadre de la prise d’un avis juridique ou notarial sur l’accord convenu.
Comme pour le règlement des séances, vous demeurez solidairement tenues aux sommes dues.
Je me réserve de droit de suspendre ou interrompre le processus de médiation au cas où le règlement des honoraires et frais dus ou provisions demandées n’est pas effectué.